Je suis confiné, donc je Zwift…

Je ne pensais pas qu’un jour certains ballancourtois réticents au home trainer craqueraient pour cet instrument que l’on pratique souvent à contre cœur. Personnellement je ne suis pas non plus très fan mais il m’arrive de m’entrainer sur un engin un peu archaïque, deux fois par semaine durant l’hiver histoire de tourner un peu les jambes.

Avec l’arrivé du confinement inattendu, des stratégies ont dû être trouvées pour ne pas perdre le peu de kilomètres avalés durant l’hiver et surtout préserver la forme et le moral. En ce qui me concerne je n’avais pas du tout l’envie de fixer à nouveau le vélo route sur les rouleaux et regarder le soleil par la porte du garage. J’ai donc tricoté autour de la maison sur un circuit d’une distance « raisonnable » pour arriver à une trentaine de kilomètres quotidien en faisant des allers retours.

Mais cette stratégie n’était pas envisageable pour tous alors certains comme Jean-François ont commencé à tester l’application Zwift et rapidement avaler des kilomètres que je ne pensais pas possible sur un home trainer : 30, 40, 50, 60 km et plus… Et moi qui avais du mal à trouver de la motivation l’hiver pour parcourir une vingtaine de kilomètres, je ne comprenais pas leur motivation d’en faire autant même devant une route entourée de jolis paysages reconstitués en 3D…

Bref j’ai résisté quelques semaines jusqu’à ce que des sorties virtuelles dominicales se soient organisées et j’ai fini moi aussi par craquer et l’adopter (avec modération).

Effectivement, après un réglage plus ou moins précis de mon engin préhistorique, les séances devenaient plus agréables et le temps passait nettement plus vite. Je ne vais pas présenter ici l’application car des sites sur Internet le font très bien, mais il faut avouer que l’on se prend vite au jeu même si avec un appareil connecté et smart, c’est-à-dire qui règle l’effort automatiquement en fonction de la pente, les entrainements doivent être encore plus réalistes et agréables.

Il est vrai que l’abonnement n’est pas donné (15€ par mois) mais l’avantage est que l’on peut arrêter quand ont le souhaite et le reprendre pour les entrainements durant la période hivernale sans perdre son historique. Je pense donc  que même si je ne suis pas devenu un fan invétéré, cette solution sera intéressante pour le prochain hiver et sans l’espérer, le prochain confinement…

Entrainement cumulé sur HT durant le confinement

Pour te donner une idée, voici les données cumulées. Marc et Jean-Marie n’y sont pas car ils nous ont rejoins un peu avant le dé-confinement.

ZwifteurDistance cumulée (km)Dénivelé cumulé (mètres)Temps cumulé (heures)
Julio22832743177
Jean-François16202205257
Freddy15422042754
FredH9271515636
Alice9071110928
Carlos9041518732
Mario563880120

Vidéo souvenir de la séance du 19 avril

1 réflexion sur “Je suis confiné, donc je Zwift…”

  1. Jean-François RIGAUD

    Hé oui cela faisait près de 30 ans que je n’avais pas mis les pédales sur un home-trainer !
    Je suis un (très) ancien compétiteur sur route et piste. Les rouleaux faisaient partie des accessoires qui ne nous quittaient jamais. Mais je les utilisais comme moyen de m’échauffer avant une course et pour ne pas me refroidir entre deux sprints sur piste. Nous avions pour habitude de mettre les rouleaux en rond et de pédaler face à face en racontant nos bêtises.
    Depuis que je ne pouvais plus avoir ce côté convivial de rouler les uns à côté des autres sur les rouleaux, je préférais prendre la pluie et le vent plutôt que de pédaler sur place seul. Le home trainer ne servait qu’à Alice et je le regardais avec dédain !
    C’était avant de connaître Zwift, Rouvy, RGT, BKool et autres applications du genre. En combinant le fait de rouler ensemble via nos avatars et avec Hangouts pour « taper la discute », j’ai retrouvé le côté convivial de nos sorties dominicales au point de nous lancer des défis improbables (150km, +2500m de D+ et près de 6H).
    Le reste de la semaine, j’ai converti le temps de rasage et de transport en sortie Zwift de 30mn à une heure. Avec différents petits défis tels que les programmes d’entraînement très bien faits, des sorties en groupe avec des cyclistes du bout du monde et même deux courses. Ca permet d’attaquer la journée de télétravail de bonne humeur et de se maintenir en forme. Cela explique les stats publiées par Mario. Cela permet aussi de réaliser le temps qu’on perd tous les jours en région parisienne et se le réapproprier pour prendre soin de soi.
    J’ai quand même été heureux de faire une vraie sortie dehors ce mardi, maintenant que nous y sommes autorisés.
    Tant que je télétravail dure, je continue, ensuite je ne garderai le compte que pour les périodes de mauvais temps.

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